Le grimoire d'Ulfer

Ben, dans le sens "rien que" c'est le néant.
La mort c'est l'arrêt irrémédiable de toutes les fonctions physiologiques ce qui entraîne une dégradation plus ou moins rapide de la masse corporelle qui, par par voie de conséquence, réduit, grâce à l'action des asticots, à l'état de pourriture ce spendide corps qu'on a passé tellement de temps à entretenir.
Que dire de plus?
Au bout d'un moment c'est plus qu'un petit tas de poussière.
La seule façon d'échapper à ce néant étant d'avoir une progéniture à qui léguer son savoir pour que la mémoire de ce petit animal frétillant qu'est l'homme ne soit pas perdue.
C'était la minute philosophique

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Famille veut dire que personne ne doit être abandonné

J'ai pas tout lu, je ferais sans doute des édits après, mais je dois absolument réagir sur pleins de trucs déjà !!

D'abord, votre vision de la tristesse de la mort ! Tout dépend du point de vue ; vous semblez en parler comme si cette tristesse était universelle ! par chez nous, lorsqu'un proche décède (ou pas proche, voir toutes les mémés larmoyantes à la mort du pape...), on en fait tout un plat, grandes cérémonies sombres, bouhouhou à gogo, et tout le reste !
mais il faut savoir que dans beaucoup de pays, je vais prendre l'exemple des Antilles, la mort est célébrée comme un fête ! Il y a une samba, les gens son habillés de couleurs vives, rient, chantent et font une fanfare de musique ! Imaginez ce genre de chose sur la place St Pierre ! pour nous, cela paraîtrait inconcevable, mais ,nos cérémonies sont tout aussi absurdes pour des peuples d'Afrique qui considèrent que la mort fait partie d'un cycle de la nature ! Idem pour les indiens ! Encore qu'eux c'est différent, ils en sont avec la réincarnation.
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas considérer la mort sous un seul angle, et dire qu'elle est triste. Non, la mort n'est pas triste, elle est nécessaire. Si tout le monde était immortel, il y aurait une sacrée crise du logement ! cela fait partie d'un cycle : on nait, on vit, on meurt, et les composants qui font partie de nous retournent à la nature pour perpétrer le cycle. Qui sait, dans 150 ans, un de mes atomes se retrouvera comme composant d'une souris guatémaltèque !
Bref pour moi, la mort est indispensable, même si cela ne m'empêche pas de rêver individuellement d'immortalité !
Avant la mort, qu'y-a-t-il ? Le néant. Et après ? On n'en sait rien. Du moins, pour l'esprit. Est-il détruit ensuite ? Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'aucun être vivant est immortel physiquement. Je pense un peu comme pépère, pour moi, la mort est une fin totale. Tout ce qui fait notre personnalité disparaît. D'ailleurs, si on y regarde bien, notre personnalité évolue constamment ("Je" est un autre comme dirait Rimbaud), et même se détruit complètement chez des personnes âgées.
Ainsi, la personalité est vouée à la destruction. Pour l'immortalité, je pense en toute conscience qu'on finira par l'atteindre dans le futur. Quand on pense qu'en 2000 ans on est passé de la lance à la fusée ariane 5, on peut bien imaginer qu'avec les grands progrès de la génétique, le clonage thérapeutique se fasse au point qu'il n'y ait plus de mortalité; Nous en sommes qu'au début de cette science, et je suis convaincu que dans le futur on y arrivera.

Le suicide et l'euthanasie : je pense que chacun devrait pouvoir décider de sa mort comme il le souhaite du moment qu'il n'attente pas à la vie d'autrui. S'il y a bien quelque chose qui est personnel, c'est bien la vie !

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« Mais alors si ce n’est pas ici, où est-ce l’enfer ? »
Et une petite voix ricanante répondit à cette interrogation depuis les tréfonds de sa conscience :
« Là où sont les gutums bien sûr. »

Généralisons pas, tous les indiens ne sont pas hindous

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Famille veut dire que personne ne doit être abandonné

Quand je parlais de tristesse, je ne parlais pas des cérémonies (genre pleureuse et tout ça... ) mais de la tristesse qu'on ressent. Même avec une fête, les Antillais regrettent le défunt. Simplement il font ce que je pense qu'il faut faire : ils en rient au lieu d'en pleurer.

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J'ai pas eu le temps de tout lire (notamment la deuxième page que je vais lire de ce pas ) mais j'aimerais juste citer une phrase que j'ai lu dans un manga (One Piece pour ne pas le citer) et qui rejoint l'idée de Vae-Primat (je précise que le personnage qui débite cette tirade est un homme qui est sur le point de se faire fusiller et qui a bu encore avant une soupe aux champignons vénéneux offert par son "fils" qui croyait ainsi le guérir (il est donc sûr de mourir)):
"Quand croyez-vous qu'un homme meurt? Quand il se fait fusiller? Non, quand il a bu une soupe aux champignons vénéneux? Non plus.
Un homme meurt quand son souvenir disparaît, quand son image n'est plus dans les mémoires."
Voilà, c'est aussi un peu comme ça que je concois la mort. Techniquement, on pourrait donc vivre éternellement (en supposant que la race humaine ne s'éteindra jamais ce qui est impossible puisqu'elle n'est qu'un echelon de l'évolution).

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Signature de la semaine: Le rien c'est deja tellement de choses.