(c'est vrai que ton post est interressant de bien des manières, Emma
)
D'accord avec Finrod.
le libre arbitre, c'est pas je lance un dé, et selon la face, j'agis en conséquence. Il vient lui-même de notre vécu, nos connaissances, notre humeur du moment...
C'est évident qu'on se construit avec son environnement. On ne se créé pas une personalité du néant. Même les expériences personelles ne le sont pas vraiment, vu qu'on les ressens différemment selon ce qu'on a déjà (comme les réscapés de guerre, entre envie de vengeance et soulagement...).
Ou alors, les tout premiers éléments de la vie, et à ce moment là ils posent les bases, les futurs comparatifs, et encore, vu qu'ils sont souvent bénins on y attache plus consciemment une grande importance.
Mais il ne faut pas se dire : mes goûts, mes opinions, ne sont en fait que des goûts et opinions communes que j'utilisent à mon compte. Il faut s'affirmer : chaque personne, par l'unicité de son assemblage d'idées, devient une personne, gagne une personalité. Peu importe d'où viennent ces goûts.
Il faut juste savoir relativiser pour ne pas appréhender les situations sous un même angle, savoir qu'il y a d'autres modes de pensés valables.
Mais c'est sûr que nos goûts, nos pensés profondes sont les causes premières, du moins à mon sens, des désacord d'idées plus précise. Lorsque on débat sur un sujet, les arguments se développent sur des "évidences", évidences qui ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Vous pourrez toujours essayer de me persuader que le capitalisme est la meilleure économie, tant que je ne partirais pas du principe que le but de l'humain c'est d'être toujours de plus en plus puissant, vous risquez de tomber sur un type buté.
Citation:
1) La majeure partie de ma vision de la vie m'a été inculquée par mes parents. Pour être plus précis, ce sont eux qui en ont posées les bases. Ils m'ont donc légué leur vécu.
2) La majeure partie de mon savoir m'a été enseignée par l'école. Ainsi que les bases du raisonnement abstrait. Elle m'a donc appris à appréhender le monde. Elle m'a donc appris ses codes de déchiffrage des choses qui m'entourent.
3) La majeure partie des "blancs" a été remplie par mes ami(e)s. Il m'ont donc appris, ou partagé, leur vision de la vie.
4) La plus grande partie de mes opinions s'est forgée par la lecture de livres. La moitié d'entr'eux contredisant l'autre, ils m'ont donc appris à comparer et à apprécier leurs opinions
5) L'entourage, le milieu, les autres m'ont apporté leur regard sur le monde.
C'est pour cela que les parents et l'éducation (les amis, les lectures et l'environnement joue aussi, mais peut-être moins et surtout plus tard, alors que l'esprit est déjà formé) se doivent de "bien" élever, et de réfléchir à ce qu'est "bien" élevé. C'est d'une part faire que l'enfant soit "bon", mais aussi qu'il soit ouvert vers toutes les manières de "bien" faire, pas seulement celle de l'éducateur.