Allez, pourquoi pas un deuxième sujet de débat dans ce paysage de désolation estivale ?
Remarquez, je ne sais pas s'il y a grand chose à débattre.
En fait je ne comprends pas : depuis des siècles, des idées morales circulent par des maximes, des contes, des fables...
Pour résumer, comme le dit le directeur littéraire de la revue Solaris :
Citation:
D'abord, parce que votre message, je le connais déjà. C'est «aimez-vous les uns les autres», n'est-ce pas? «Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît»? «Quand on veut, on peut»? Beaucoup d'auteurs débutants semblent oublier que la culture occidentale véhicule un ensemble de grandes idées morales depuis un bon deux mille ans, que ce soit sous la forme de proverbes ou de principes religieux; et que des auteurs par centaines ont pondu des ouvrages philosophiques examinant le sens de la vie sous toutes ses coutures. Si je lis une histoire dont le message est «Accepte-toi tel que tu es et tu seras heureux», le message en lui-même m'est familier.Même si je suis bien d'accord avec, c'est la centième fois que je l'entends.
C'est la centième fois qu'on l'entends, et pourtant, des auteurs veulent encore le faire passer : c'est donc qu'ils sentent qu'il n'est pas appliqué.
Maintenant ça s'explique peut-être par :
Citation:
Mais si vous tenez mordicus à faire une leçon de morale, dites-vous bien une chose: «aimez-vous les uns les autres», y a rien là. C'est facile d'y croire. Ce qui est extrêmement difficile, pour ce principe comme pour tous les autres, c'est de le mettre en pratique dans la réalité, la vraie réalité de la vie. Beaucoup de grands textes parlent de dilemmes moraux, de la difficulté de concilier les grands principes avec la vie: comment puis-je aimer celui qui a violé et tué ma fille? Comment se fait-il que la même personne puisse être bonne et mauvaise en même temps? Ma volonté doit en principe me faire triompher de tous les obstacles; mais qu'en est-il de la maladie et de la mort, de la stupidité de la race humaine toute entière?
Les maximes, les contes, etc... qui se doivent simple parce que général, ne s'appliquent évidemment pas à chaque fait.
Ca me rappelle la petite embrouille sur "quand on veut on peut".
Mais voilà, ce que je ne comprends pas, c'est que tout le monde connait ces morales, a des "idées" : si on descend dans la rue et qu'on demande "le racisme, c'est bien ?", la plupart diront non, même si parfois ils peuvent avoir un comportement raciste !
Attention, certains diront que oui, mais ils seront rares et c'est parce qu'ils auront été élevé dans une "morale raciste".
Mais bon, j'en reviens au principal, pourquoi tout ça n'est pas mis en pratique ? Pourquoi il y a du racisme ? Pourquoi tout le monde ne s'aime pas les uns les autres ? Ou surtout, pourquoi les hommes n'essaye pas de s'aimer les uns les autres, même si l'autre c'est celui qui a violé et tué la petite fille de l'un ?
Parce que non seulement on ne les met pas en pratique, ces morales, mais on n'essaye même pas : c'est même pas qu'on se heurte aux conditions du réel, c'est qu'on a une autre morale...
Les contes, les maximes, etc... Etant présentés comme naïfs, "c'est pas la vraie vie", etc... et ils sont dénigré. Ca m'est arrivé d'être avec des amis qui voulait faire un truc con, genre mettre les poubelles du quartier au milieu de la route la nuit. Avouez que c'est con. Vous me voyiez leur dire : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te fasse ?
On dit que la télé est violente, mais que c'est parce qu'elle est le miroir de la société. Mais cette violence virtuelle nourrit celle réelle
Il y a des problèmes de violence aux States, et non, ce n'est pas pour ça que les infos sont remplis d'histoire de flics et de dealers, mais bien l'inverse. Bon, évidemment, ça n'est pas aussi tranché, mais le fait est que,
proportionellement, d'après Michael Moore, il y a plus d'infos violentes aux Etats-Unis que dans d'autres pays. Et ça joue...
Si les dessins animés était tous "naïfs", roses, etc... et pas des trucs où tout le monde se tape dessus, ben peut-être que ça jourait...
En fait, ceci n'est pas un début de débat (quoique vous pouvez me dire que je suis un imbécile idéaliste), c'est un appel : Le jour où on essaiera de vivre dans des contes de fées, ça ira mieux que maintenant où on cherche non pas à améliorer son environnement, mais bel et bien à se mettre au niveau de l'environnement !
Alors mettez en pratique cette $ù#¨ù^@ de moral, nom de Dieu ! Non c'est pas niais !