Citation:
On a donc là un très bon exemple d'une efficacité qui se paiera un jour ou l'autre. Pourquoi aucun homme politique ne se dresse contre la guerre et la production en masse d'armes ? parce que dans chaque état, les entreprises savamment implantées emploient des gens. Si une usine ferme et met 100 travailleurs à la rue, 500 voix (famille, amis de ces derniers) ne voteront plus pour le gouverneur. Si on veut faire carrière, le choix est vite fait...
Je remets ici ce que j'ai mis dans le débat sur l'efficacité car il entraine un problème intéressant. En effet, la démocratie, de par sa nature même, c'est le pouvoir donné au peuple, et celui-ci choisit son homme politique. Mais pourquoi lui et pas un autre ?
l'Homme politique fait tout pour se rendre populaire, ou le moins impopulaire possible, et ce par démagogie, menteries, ou décisions de con. On a donc là un merveilleux exemple. Changer de stratégie, doucement mais surement, et stopper ce colonialisme progressif du monde, ce serait certe la solution pour éviter que tout finisse par ce casser la gueule.
Le problème, c'est que l'homme politique qui veut prendre l'initiative fera mettre au chomage des gens, et ceux-ci plus leurs connaissance ne voteront plus pour lui. Du coup, il reste dans la volonté du peuple et continue sur la mauvaise voie. Le grand problème de la démocratie, c'est que le peuple ne sait pas se diriger lui-même. On pense d'abord à soi, à ses impots et à ce gymnase qui sera construit si on vote pour telle ou telle personne, mais passé cet intérêt personnel, on a aussi une vague idée de la justice sociale et coetera. Donc le politicien qui veut garder sa carrière répondra aux attentes de l'électeur : il sourira serrera des mains, fera des promesses, et comme l'électeur ln'a guère d'autre choix que d'y croire, il vote pour lui. ensuite, le politicien fait fi de ses propres idées, met tout en place pour s'attirer les bonnes grâces de la population et stoppe là ses actions.
Le problème est là : la démocratie se mord la queue ! L'électeur vote pour améliorer sa condition pour un politique qui aura tout fait pour faire croire à l'électeur que la solution c'est lui, puis il est obligé de continuer à correspondre aux attentes primaires, mais essentielles, de l'électeur (travail, charges socailes) et doit les résoudre dans l'immédiat.
La politque à long terme n'existe pas, parce que sans résultats immédiats, bye bye. Or on l'a vu assez souvent, l'immédiat n'est jamais la meilleur solution. Un panneau solaire coût bien plus cher à l'achat qu'EDF. Mais au bout de dix ans, il est rentabilisé, et il a une durée de vie d'environ 20 ans... le problème c'est que tout le monde veut l'immédiat sans se soucier du lendemain, alors qu'il découle directement de l'immédiat. L'Humanité se perdra si elle continue à croire à demain au lieu d'après-demain. Et évidemment, rien ne bouge en démocratie ; vote, démagogie, vote, et on tourne en rond.
Alors le peuple sait-il se diriger ? Non, et personne ne voterait pour un politicien qui promet une augmentation de 20 % d'impôt pendant 5 ans et une diminution des allocs pour ensuite revenir a un état nroaml, car l'argent réuni aura permis de relancer l'économie et de combler le déficité national. Non, on va plutôt voter pour l'autre qui promet 20 % d'impôts en moins. Il ne tient pas ses promesses et on est encore plus dans la merde. pas grave, on va voter pour un autre qui aura une meilleur tête et de plus belles promesses...Et on tourne en rond.
je l'ai déjà dit ça
En politique, on doit apprendre à manipuler l'opinion, et en somme, les hommes de pouvoir font tout pour garder celui-ci et l'accroître, au détriment de l'avenir du pays, mais pour leur plus grand avenir personnel...
Alors, la démocratie est-elle sur ce point condamnable, en ce fait qu'elle ne peut se suffire à elle-même ? En théorie, tout roule simplement, mais en pratique, quand chacun prend en compte ses désirs personnels, et surtout quand le polliticien fait tout pour être élu, et ne se concentre que sur la date des prochaines élections et non sur les problèmes du pays, où va-t-on ?