Moi j'aime bien les milkshake, même si c'est un mot anglais et qu'un mot anglais c'est un mot pas français et que j'aime que le français... comment, je me contredis ?
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Ils acceptent des étrangers mais, ces étrangers deviennent américains
Je rejoins Finrod et j'ajoute : aux States, ils acceptent les étrangers (ingénieurs indiens de préférences, la main-d'oeuvre mexicaine on la garde à la frontière) mais ils ne passent pas à l'intérieur. Dontle rayonnement encore à l'extérieur de la culture américaine Wasp, en gros...
Y a foule d'américains qui parle pas anglais... côté intégration on repassera...
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Je veux dire que ce n'est pas le fait de réunir plusieurs culture au même endroit que je n'aime pas... c'est le fait que la culture sur place est remplacée par ce bouillon de culture et elle disparaît avec le temps ....
On peut tenir à sa culture et l'aimer ouverte.
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Tout ça pour dire que si la Suisse peut se passer d'immigrant
Je ne suis pas d'accord. Il ne faut pas voir l'immigration comme un simple moyen pour sois, comme un instrument à son propre usage. Il y a l'autre en face.
Et par exemple moi je n'ai rien fait pour être Français. J'ai plus de bol qu'un Erythréen, au fond c'est dégeulasse.
La France c'est une culture mais au fond c'est plein d'hommes et de femmes qui sont nés en France. Et qui ont du bol. Pour la plupart.
Que les cultures soient hermétiques c'est incidemment que les économies sont aussi hermétiques (culture consumériste powa en plus), et ça c'est légitime que dalle.
De toutes façons, je rejoins aussi Finrod ensuite : le mélange de culture, cool...
Les mentalités évoluent au fil du temps, plus ou moins imperceptiblement, et c'est cette fluiditié qui permet à de nouvelles choses pas connes d'apparaître et de se développer. Le seul moyen de s'améliorer c'est de changer.
Après, l'uniformisation c'est quand les luttes débridées d'influence voient un rapport de force complètement déséquilibré (genre j'ai les moyens pour passer à la télé, pas toi, haha t'es niqué) et on retombe sur des trucs que je disais dans d'autre débat, comme quoi le plus efficace à court terme écrase le plus efficace à long terme (terroristes et nationalistes qui font parler d'eux, etc...)
Depuis quelques semaines, mon voisin a dressé un drapeau libanais au sommet de son sapin en pleine campagne chambraysienne. Est-ce que je me sens attaqué sur mes terres ? Que non, je suis interpellé pour un territoire qui jusqu'ici n'était qu'un nom lointain...
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Les Suisses eux-mêmes se demandent parfois ce qu'ils peuvent avoir en commun à part leur passeport. Ils ne sauraient définir ce qui fait qu'ils sont Suisses.
Les horloges, le chocolat, les vaches, le pacifisme, la banquier-attitude, le pas-européanisme...
Faut pas pousser non plus. Quel rapport entre moi et un bérichon rural ou un parigot ?
J'ajoute que si la Suisse n'exalte pas une identité nationale, c'est pas plus mal parce que quand on en a une forte on peut difficilement s'en passer (j'aime mon pays => patriotisme) mais on peut facilement devenir con... (nationalisme, l'identité est exacerbé contre l'autre, dans une optique d'opposition et pas d'ouverture et de création)
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La Suisse, et en général les pays occidentaux, ne peuvent pas acceuillir toute la misère du monde.
Est-ce pour cela qu'il ne faut pas essayer ?
La question des moyens est intéressante. Evidemment, il vaut mieux aider directement les états de départ, mais au fond, quand on durçit les lois d'immigration, on met surtout des moyens... sur le contrôle. Et c'est des moyens moins productifs, ou efficace que les deux autres au final parce que trouver un mec et le renvoyer chez lui quand il a lui-même mlit en oeuvre des moyens pour venir, ces contre-productif, les moyens s'annulent, etc...
Et je reviens sur cette sorte d'égalité des chances que je citais plus haut.
Si certains ont moins d'emmerdes que d'autres maintenant, c'est le fruit d'événements anciens, de situations, d'occasions.
Je ne parle même pas du colonialisme. A partir du moment où on prend un avantage, c'est facile de le garder, bien plus que de rattraper un retard.
Suffit de voir la dette des pays africains.
Et donc dire qu'on ne peut pas prendre en charge la misère du monde c'est dire que notre état de privilégié nous est du par des siècles de labeur, de volonté et d'intelligence que les autres n'ont pas déployé.
Il ne faut pas être humaniste pour être humaniste et parce que sinon on est un con de raciste et que c'est moins classe, mais tout simplement parce que c'est logique.