Une petite réflexion, pas forcément très polémique...
Si on cherche une connaissance absolue (ne me parlez pas de cogito...
), par exemple en maths, on retombe finallement sur les axiomes, ou les définitions...
Je sais plus dans quelle discussion, je disais que 1+1=2 était évident, et Julianos (je crois) me faisait remarquer que c'était un concept mathématiques difficilement appréhendable pour qui n'a pas étudié dans cette matière... mais je crois que c'est faux : par définition, deux objets c'est un objet et un autre objet. La seule barrière, c'est le langage, qui pose l'étiquette "un" et "deux" sur une réalité palpable...
Doit-on alors considérer l'évidence (la vraie, pas "je suis le plus beau, c'est évident", "c'est évident que les arabes sont musulmans", mais plutôt "c'est évident qu'un homme n'est pas un chien" ou "c'est évident que trois points distincts forment un triangle") comme vraie ?
Je le pensais au début, prenons l'axiome d'Euclide : "soit une droite et un point, il existe une droite et une seule parrallèle à la première passant par le point".
C'est vrai, mais seulement dans la géomètrie euclidienne...
Le truc, c'est que cette géomètrie "représente la liberté".
On a donc pas des évidences, mais des hypothèses, et on peut en trouver d'autres par l'absurde.
Par exemple, on peut considérer que trois points distincts ne forment pas un triangle, et tirer de cette base des connaissances...
La différence, c'est qu'on a plus aucun lien avec la réalité...
La différence donc, entre une "évidence vraie" et une "donnée de base éronnée" (
), c'est que l'une repose sur les faits...
Et je pense qu'on peut généraliser, des maths, à toute connaissance...