Pour le libéralisme, tu serais gentil de te renseigner AVANT de parler. Le lien que donnait Melekech,
http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/savez-vous.html , est une bonne définition du libéralisme. Saches que tous les médias et tous les hommes politiques (sauf les rares libéraux, comme Alain Madelin) mentent et disent n'importe quoi sur le libéralisme.
Ensuite,
Citation:
Je ne vois pas pourquoi on se plaint que la baisse des impôts sur le revenue soit minime. Vous ne voyez pas que moins vous donnez à l'Etat, moins il peut en faire pour vous ?
(pour citer, tu fais un copier coller du texte puis tu le sélectionne et tu appuie sur le bouton "quote".)
Moi, je voudrais justement que l'état me laisse vivre comme je l'entend et qu'il ne se mèle pas de ce qui ne le regarde pas ! En plus, au niveau rendement "ce que l'état fait pour vous"/ "ce que l'on donne à l'état", on est vraiment très loin du rendement de carnot !
Imagine que les français se mettent à donner TOUT leur argent à l'état pour qu'il s'occupe d'eux. A ton avis, il se passera quoi ? Rien que pour traiter les sommes d'argent à redistribuer, il y en aura les trois quarts qui disparaîtront. Et après, les français arrêteront de travailler puisque cela ne leur rapportera rien.
J'ai fait un projet en méthode numérique où j'ai pu constater que dès que les impôts (et ces impôts sont immédiatement redistribués aux autres, sans perte) dépassent un certain seuil, les inégalités augmentent (jusqu'à ce qu'on arrive au stade où la moitié de la population ne travaille plus pendant que les autres le font comme des esclaves), que moins les impôts sont élevés, plus les inégalités baissent vite. De plus, plus les impôts sont élevés, plus le niveau de vie baisse.
Donner de l'argent à l'état pour qu'il s'occupe de nous n'est pas une solution.
L'impôt sur le revenu ne touche pas "les riches" mais ceux qui travaillent. Il y a tout de même une nuance subtile. Certes, celui qui vit de la charité publique ne gagnera pas plus d'argent. Certes.
Démonstration économique de Bastiat.
Si on augemente la charité publique, les pauvre vont consommer et donc cela enrichira la société ? Bon, cet argent, il faut bien le prendre quelque part... Donc on le prend à ceux qui travaillent et qui gagnent de l'argent. Le pauvre aura donc un peu plus d'argent et vivra à peine mieux tandis que ceux qui travaillent seront tirés en arrière par le surcoût des impôts (par exemple, ils ne pourront pas acheter leur deuxième voiture, ou aller au théatre...).
Deuxième solution : baisser les impôts de ceux qui travaillent. Du coup, ils gagnent plus d'argent. Ils pourront donc consommer plus (cette fois, ils pourront acheter leur deuxième voiture, aller au théatre, se construire une piscine....), créant ainsi une nouvelle demande. Les pauvres, s'ils veulenty améliorer leur niveau de vie, pourront alors trouver un emplois pour satisfaire à l'afflux soudain de demandes venant des travailleurs. Ils se retrouveront ainsi à construire des voitures, faire du théâtre (ou tenir le guichet), construire des piscines... Et ils auront un vrai salaire avec la réduction des impôts sur le revenu. Au final, les "riches" sont plus riches et les pauvres trouvent un emplois et peuvent à leur tour devenir riches.
Dans le premier cas, il n'y a pas création de richesse, juste une répartition de celle-ci qui entraîne tout le monde vers des niveau de vie plus bas tout en augmentant les inégalités.
Dans le deuxième cas, on favorise la création de richesses donc on a croissance et création d'emplois ce qui augmente le niveau de vie tout en baissant les inégalités.
Qu'est-ce-qui est le mieux ?