Je tenais à vous faire part de la sortie nationale, le mercredi 24 mai, en même temps que sa présentation à Cannes, du dernier film de Sofia Coppola :
Marie-Antoinette, avec Kirsten Dunst dans le rôle titre.
Nous devons déjà à cette réalisatrice et scénariste de talent deux films de premier plan, à savoir
The Virgin Suicides (1999) avec, déjà à l'époque, Kirsten Dunst, amie et actrice "fétiche", et
Lost in Translation (2003), avec Scarlett Johansson et Bill Murray.
Très attendu à Cannes, ce long métrage de 2h pourrait bien consacrer définitivement le talent et la carrière de Sofia Coppola et de Kirsten Dunst, achevant de les faire connaître au public européen ; il se murmure même que le film pourrait bien décrocher la palme d'or 2006.
Affaire à suivre, donc.
Je vous conseille donc de prendre date et d'aller le voir à sa sortie, le 24 mai.
En attendant, voici quelques liens utiles - Extraits, photos, anecdotes, etc.
http://www.marieantoinette-lefilm.com/
Le site officiel, qui devrait s'étoffer rapidement.
http://www.imdb.com/title/tt0422720/
La fiche IMDB du film
Marie-Antoinette
http://www.imdb.com/name/nm0001068/
La fiche IMDB de la réalisatrice Sofia Coppola.
http://www.imdb.com/name/nm0000379/
La fiche IMDB de l'actrice Kirsten Dunst.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57887.html
La fiche du film sur Allociné.
Bon film, en tout cas, en attendant vos impressions et les miennes !
PS :
Je l'ai vu jeudi après-midi, comme prévu, et j'en suis sorti émerveillé.
Le film accroche le spectateur dès les premières images, le scénario est bien rythmé, fluide et sans longueur, je n'ai pas relevé d'anachronismes et sans avoir fait un film historique à proprement parler, Sofia Coppola n'a pas pris de liberté avec l'histoire [mis à part, mais c'est voulu, la BO alternant musique classique et morceaux plus "contemporains" et une paire de converse... vous verrez, c'est assez amusant], les personnages secondaires sont très bien servis par de bons acteurs dont le jeu mérite le détour [je pense à Lamballe, de Polignac, Fersen ou encore Louis XVI], le cadre de Versailles est somptueux [aucun décor, tout est filmé dans les murs du château], la réalisation est époustouflante, l'émotion vous tord l'estomac durant les vingt dernières minutes et la façon dont s'achève le film vous fait oublier que vous n'auriez pas été contre une heure de plus.
Mais le meilleur, c'est encore l'interprétation sans faille de Kirsten Dunst, à tel point que je la vois bien décroché, à Cannes, dimanche, le prix d'interprétation féminine tant son talent éclate ici dans tout sa splendeur dans un rôle de composition qui laisse sous le charme, enchanté ; l'actrice nous montre une Marie-Antoinette sensible, intelligente et plus modérée dans ses attitudes que l'histoire officielle nous le laisse entendre depuis plus deux cents ans [c'était là le pari, vraisemblablement, de la réalisatrice Sofia Coppola et il est réussi puisqu'elle rend ici justice à la dernière reine de France avec les qualités que nous lui connaissons], tout en finesse, en charme, en folie douce, en sourire et en tendresse. Durant deux heures, Kirsten est littéralement Marie-Antoinette, tantôt drôle, tantôt triste, toujours à l'effort et à la peine au milieu d'une cour qui, bien souvent, ne l'aime pas mais là où elle sait avoir quelques allié(e)s de poids, émouvante et touchante à la fois, resplendissante sans être altière, sûre d'elle et courageuse.
Véritablement, ce film est un petit bijou et je serai très étonné qu'il reparte les mains vides du Festival de Cannes 2006.
Rendez-vous dimanche pour les résultats.