Dans la droite lignée de mes réflexions
habituelles...
En fait, pour éviter que la plupart des candidats au pouvoir soit intéressé (cf mon histoire de mécanisme de l'ambition), il devrait suffire que le pouvoir soit inintéressant...
Je m'explique.
Les sociétés humaines se sont construites empiriquement, c'est-à-dire sur le tas, et d'abord autour de chef.
La nature et la centralisation de cette tête a changé, mais elle a gardé certains traits.
Le chef c'était le fort. Il assurait son siège, et de là non seulement il dirigeait le groupe (de la tribu à la nation), mais il s'arrogeait aussi des privilèges.
Bon, au début c'était les femelles, mais on peut voir les rois médiévaux, etc...
Ça n'est pas vrai que pour les régimes à un seul homme (monarchie, dictature, etc...)
Par exemple, dans les démocratie antique, il n'y avait qu'une frange très réduite de la population qui faisait parti de la vie politique, ce qui leur conférait des avantages au niveau économique, et ceux qui avaient de véritables fonctions étaient également des riches (Crassus and co.), et autant ils utilisaient leur richesse pour le pouvoir politique, autant ce pouvoir leur permettait d'accroître leur pouvoir économique, privilège etc...
Jusqu'ici je crois que ça paraît évident.
Donc l'idée de dirigeant politique c'est toujours lié à une idée de supériorité.
Même dans nos démocratie. Nos politiciens ont les moyens (enfin, ceux qui sont en haut, c'est comme le sport ça
).
Et surtout ils passent à la télé, voir à la postérité.
Et si le pouvoir n'en était plus un ?
Les lois serait proposée, discutée, votée, les décisions seraient prise, les mesures à prendre en pratique seraient décidé par une entité abstraite, et non des hommes.
Les hommes (ou l'homme, pourquoi pas un Législateur ?) n'aurait bien sûr aucun intérêt pécunier dans l'affaire : ils abandonneraient leur argent, leur finance seraient géré par l'état et réduite autant que nécéssaire, et ainsi il ne pourrait y avoir le minimum de corruption...
Les vies privées seraient préservé, voir les noms, les têtes, etc, on ne saurait rien, et cela diminuerait l'influence des lobbys qui s'adresse à des personnes.
Cela n'enlève rien à la transparence des décisions elles-mêmes...
Jospin est passé à la télé il y a pas longtemps, paraît-il, il a dit qu'il ne voulait pas parler de foot. Il a bien fait de revenir.
Kerry à côté de Bush passait pour un intellectuel, et cela a joué contre lui.
En fait il faudrait que les dirigeants le soient dans le sens où ils indiquent les directions, pas dans le sens chef de l'état. Des décideurs, pas des stars.
Si le seul intérêt d'arriver à cette sorte de pouvoir est seulement de donner à la société la direction en laquelle on croit, c'est-à-dire d'appliquer ses idées que l'on pense pour le bien de tous, on assainie sensiblement la "course au pouvoir"